PORTRAITS D’ATHLÈTES

Nous vous présentons une série de six portraits d’athlètes qui représenteront la région de l’Estrie lors de la 56e Finale des Jeux du Québec de Rivière-du-Loup au mois de mars 2023. Pour certains, ce sera une première expérience aux Jeux du Québec, d’autres y ont déjà participé, mais ces athlètes y vont tous avec le même but : se dépasser et prendre du plaisir!

VOICI LE PORTRAIT DE CES SIX ATHLÈTES

noa

NOA LAVOIE

SKI DE FOND

Âgé de 14 ans, le jeune Sherbrookois a essayé le ski de fond alors qu’il n’avait que 4 ans à la suite d’une suggestion de sa grand-mère et il n’a jamais regardé derrière depuis. Ce qu’il préfère de ce sport, c’est de s’entrainer dehors et de respirer l’air frais. Selon lui, l’entrainement quotidien lui permet de développer une routine de vie saine et de faire de bons choix.

« Le Club de ski de fond Orford, c’est une deuxième famille pour moi. J’adore ce sentiment de former une équipe et de partir en compétition tous ensemble », affirme le jeune fondeur. Parlant de compétition, Noa estime que sa plus grande réussite jusqu’à maintenant est la médaille de bronze qu’il a obtenue chez les U14 à la dernière course de l’année 2022 lors de la finale de la Coupe Québec disputée à Morin-Heights.

Lorsqu’il pense à la Finale de Rivière-du-Loup, Noa caresse un rêve bien précis. « J’aimerais beaucoup monter sur un podium, ou peut-être même deux, sait-on jamais! » mentionne-t-il, plein d’ambition.

Noa ne sera malheureusement pas admissible pour la 58e Finale à Sherbrooke, mais il conseille aux jeunes athlètes qui y prendront part de savourer le moment et d’avoir un maximum de plaisir.

zoe

ZOÉ PATRY

TENNIS DE TABLE

Âgée de 12 ans, cette jeune Sherbrookoise a découvert le tennis de table un peu par hasard. « J’ai commencé à jouer il y a 4 ans parce que ma mère, ancienne joueuse de tennis de table elle-même, avait été invitée à un tournoi des anciens. Elle m’a amenée au Club de Sherbrooke pour sa pratique pré-tournoi et c’est comme ça que j’ai commencé », mentionne-t-elle.

Zoé jouait déjà au tennis depuis 5 ans lorsqu’elle s’est mise au tennis de table et cela l’a beaucoup aidée puisque la transition s’est faite naturellement. Depuis, Zoé a énormément progressé et fait maintenant partie de l’équipe du Québec Relève ainsi que de l’équipe nationale canadienne féminine des moins de 13 ans.

Ce qu’elle aime le plus dans son sport, c’est la rapidité d’exécution. « Tout va tellement vite!  Les jeux et les actions se font en une fraction de seconde donc ça travaille beaucoup les réflexes », soutient la jeune pongiste. Zoé apprécie le fait que son sport lui permette de faire de l’exercice sur une base quotidienne, que ce soit dans le cadre de son programme sport-études à l’École secondaire du Triolet ou encore à son club, où elle s’entraine au moins deux soirs par semaine. Cela développe également son sens de l’organisation puisqu’elle doit bien gérer son temps en raison de son horaire chargé.

Zoé participera à la 56e Finale de Rivière-du-Loup en mars et elle ne cache pas son objectif : elle ne vise rien de moins que la plus haute marche du podium chez les moins de 14 ans.

Elle sera également admissible pour la 58e Finale à Sherbrooke en 2024 et elle souhaite de tout cœur y participer afin de pouvoir briller à la maison. « Je vais tout faire pour y participer, c’est certain! », conclut-elle.

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GRÉGORY POULIN

GYMNASTIQUE

Cela fait plus de 11 ans que Grégory pratique la gymnastique. «  Ce que j’aime le plus de mon sport, c’est la sensation de voler lors de certains mouvements. Dans ces moments-là, je me sens libre. Aussi, étant donné que l’on est toujours sous l’œil des juges, ce sport me permet de constamment devenir meilleur et plus fort physiquement et techniquement », affirme-t-il.

La gymnastique amène son lot de bienfaits au quotidien de Grégory. En effet, son sport lui apporte un équilibre de vie, l’aide à se responsabiliser dans le travail, les études et surtout, lui permet d’avoir une vie stable et amusante.

À 16 ans, ce jeune gymnaste possède déjà beaucoup d’expérience en compétition. Grégory a été admissible à deux sélections pour les Jeux du Canada, a participé à plusieurs Coupes Québec et aux Jeux du Québec de 2019, et a pris part au Championnat de l’est du Canada. D’ailleurs, Grégory est particulièrement fier de ses performances lors de cette dernière compétition alors qu’il a obtenu une 3e place au total des appareils en individuel et une 1re place en équipe.

En vue de la Finale à Rivière-du-Loup, Grégory a comme objectif d’augmenter le niveau de difficulté de ses routines et de ne faire aucune chute. « Je vise aussi un podium au sol et à la barre fixe et, si possible, un classement dans les trois premiers au total des appareils en solo. Cependant, mon principal objectif est d’aider l’Estrie à se classer parmi les 3 meilleures équipes », soutient-il, plein de détermination.

Admissible à la Finale de Sherbrooke en 2024, Grégory aimerait beaucoup avoir la chance d’y participer afin de performer devant famille et amis. « J’ai déjà participé aux Jeux du Québec dans le passé, mais le faire dans ma ville natale serait vraiment spécial et ce serait une expérience que je n’oublierais jamais. »

tiombe

TIOMBE ACKERMAN

HALTÉROPHILIE

Native de Smithers en Colombie-Britannique, cette jeune athlète de 15 ans a découvert l’haltérophilie lorsqu’elle s’est mise au crossfit, il y a environ 2 ans.

« J’aime ce sport, car il m’amène à relever de nouveaux défis et à me surpasser. J’aime beaucoup voir ma progression au fil du temps. Cela m’aide à améliorer mes performances dans d’autres sports, en plus de renforcer ma confiance en moi », explique-t-elle.

Tiombe affirme que l’haltérophilie l’incite à affronter ses craintes. « C’est toujours gratifiant de soulever des charges qui me faisaient auparavant très peur », soutient la jeune haltérophile, notamment fière d’avoir soulevé une charge de 46 kilos à l’arraché.

Tiombe participera à la 56e Finale de Rivière-du-Loup, en plus d’être admissible à celle de Sherbrooke en 2024, et ses ambitions sont bien nobles. « Je veux simplement m’amuser et profiter de l’expérience au maximum avec mes proches et mes coéquipiers. Ce sera une belle occasion de repousser mes limites et de tenter de soulever des charges plus lourdes », conclut la jeune Britanno-Colombienne d’origine.

mathys

MATHYS TREMBLAY

HOCKEY

Dès l’âge de 4 ans, Mathys a suivi les traces de ses frères en s’inscrivant au hockey. « Contrairement à eux, je n’avais aucun intérêt envers ce sport lors des premières semaines. J’avais le nez dans les estrades plutôt que sur la glace. Au fil des pratiques, principalement lorsqu’il y avait des gardiens de but, j’y ai réellement pris goût. Progressivement, j’en ai fait mon principal intérêt et c’est rapidement devenu une passion », soutient-il.

Mathys a joué un peu partout dans la région au fil des années. D’abord à Coaticook, sa ville natale, alors qu’il a porté les couleurs des Frontaliers dans ses premières années.  Ensuite, il a poursuivi sa progression au niveau atome AA en se taillant un poste au sein des Cantonniers de Magog. Mathys porte maintenant fièrement le bourgogne et l’or des Harfangs du Triolet au niveau AAA.

Selon lui, le sport l’amène à persévérer et à redoubler d’efforts au niveau scolaire. « Cela m’apporte une motivation supplémentaire pour réussir à l’école, sans aucun doute », affirme le jeune hockeyeur. Ce que Mathys aime le plus du hockey, c’est l’esprit d’équipe qui règne entre ses coéquipiers et lui. « C’est vraiment important pour moi, je suis un rassembleur dans le vestiaire. Mon équipe, c’est ma deuxième famille. Sur la glace, je me sens libre et dans mon élément. Si je le pouvais, j’habiterais à l’aréna! », rigole-t-il.

Le jeune Coaticookois évolue au sein du programme sport-études à l’École secondaire du Triolet, où il s’épanouit pleinement. « Mes parents et mes entraineurs m’ont toujours dit que je me transforme positivement en mettant les pieds sur une patinoire. L’entrainement m’aide à continuellement m’améliorer et à devenir un meilleur joueur et une meilleure personne », explique-t-il.

Mathys retient un beau souvenir de l’année 2022 alors qu’il a participé au prestigieux Tournoi Pee-Wee de Québec. Il n’a aucun doute que son expérience à Rivière-du-Loup sera également mémorable. « Je suis tellement fébrile!  C’est un privilège et un honneur d’être sélectionné pour représenter l’Estrie. Je suis convaincu que mon expérience aux Jeux du Québec sera inoubliable, autant sur la glace qu’en dehors. Avec mon équipe et mes entraineurs, nous passerons de beaux moments tous ensemble. J’espère qu’on se rendra loin dans le tournoi! », conclut-il, plein de détermination.

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CHARLOTTE ROUSSEL

PATINAGE DE VITESSE

Âgée de 17 ans, Charlotte a commencé le patinage de vitesse il y a plus de 10 ans. C’est en voyant son frère pratiquer ce sport qu’elle a décidé de s’y mettre. Depuis, Charlotte a beaucoup progressé. Elle a même participé à sa toute première compétition nationale en 2022.

« Ce que j’aime le plus de mon sport, c’est le plaisir qui règne entre les patineurs. J’adore cette sensation de vitesse qui m’encourage à me surpasser à chaque course », explique la jeune Sherbrookoise. « De plus, le patinage de vitesse est un sport extrêmement technique. Cela m’aide à me tenir en forme et me sentir bien au quotidien. »

Charlotte est extrêmement fière de s’être récemment qualifiée pour le niveau de compétition élite, qui regroupe les meilleurs jeunes patineurs et patineuses du pays.

En vue de Rivière-du-Loup, Charlotte modère ses attentes. « Au niveau du classement, je n’ai pas vraiment d’attentes. C’est sûr que j’aimerais monter sur le podium, mais, dans mon sport, tout peut changer en une fraction de seconde alors j’essaie de ne pas trop y penser. Je vais simplement donner le meilleur de moi-même et avoir du plaisir sur la patinoire », conclut la jeune patineuse.

Charlotte ne sera pas admissible pour la 58e Finale de Sherbrooke en 2024, mais elle conseille aux jeunes athlètes qui y aspirent de travailler fort pour y participer étant donné que c’est une expérience inoubliable.